INTRODUCTION
Cette seconde lettre reprend un sujet que Paul a déjà traité dans la première. Plus le temps passe, plus les chrétiens sont troublés par le fait que
le Seigneur Jésus n’est pas encore revenu
. À Thessalonique, certains disent que le jour du Seigneur est déjà arrivé (2.2). D’autres refusent de travailler (3.6-12). Ils pensent que ce n’est pas la peine, parce que le Seigneur va bientôt venir.
Dans cette seconde lettre, l’auteur développe donc son enseignement. La foi chrétienne ne supprime pas l’histoire humaine. Elle ne supprime pas non plus les difficultés et les souffrances. Le jour où Jésus viendra, le mal sera enfin détruit (1.5-9). Pour le moment, le mal agit dans le monde de façon cachée (2.1-12). L’auteur le décrit comme une personne qu’il appelle « le Mauvais ». Il s’agit d’une puissance qui réunit toutes les forces mauvaises. Quelque chose retient cette puissance de se montrer tout à fait. Quand elle se montrera vraiment telle qu’elle est, elle sera détruite. Mais ce n’est pas encore le moment. Voilà ce que cela veut peut-être dire :
Quand Jésus viendra comme le Seigneur du monde
, les êtres humains reconnaîtront le mal pour ce qu’il est. Alors le mal n’aura plus aucun pouvoir.
Cette lettre invite les chrétiens à ne pas croire trop vite qu’ils sont arrivés au but. Leur attente ne doit pas les empêcher de vivre la vie de tous les jours et de prendre leurs responsabilités dans le monde.